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UN BUREAU D’ETUDES A L’ECOUTE ET FORCE DE SOLUTIONS

Le rôle du bureau d’études ?

14-10-2021

Proposer une prestation d’études complètes pour des projets de voiliers prototypes pour la course au large : telle est la mission du bureau d’études du chantier naval CDK Technologies.
Un bureau coordonné depuis 2018 par Romain Cachia, qui n’a de cesse d’évoluer et d’innover, avec pour objectif de proposer de nouvelles solutions qui s’appuient sur une connaissance approfondie des composites hautes performances mis en œuvre chez CDK Technologies.

Le rôle du bureau d’études ? Interpréter des données et les traduire en plan d'exécution. Ingénieurs, architectes navals et dessinateurs projeteurs font ainsi partie du large spectre des métiers qui le compose. « Nos ingénieurs travaillent main dans la main avec les architectes et nos clients », explique Romain Cachia qui, après avoir participé au développement du département mâts de CDK Technologies, est aujourd’hui responsable du bureau d’études de l’entreprise.
« Mon rôle est de coordonner les différents travaux et d’orienter les travaux de R&D, tout en étant en contact permanent avec les bureaux de calcul et les chefs de projets », détaille l’ingénieur en mécanique, lui-même doté d'une forte expérience en contrôle non destructif des structures composites. « Lors de la conception d’un nouveau bateau, le bureau est responsable de la méthode, c’est-à-dire des plans de fabrication permettant la réalisation des pièces par les techniciens dans l’atelier. Notre mission est d’être capables de nous réinventer pour répondre aux défis technologiques les plus complexes, et ainsi de nous démarquer », expose Romain dont le domaine d’activité est aujourd’hui en pleine expansion, et même en pleine mutation avec la généralisation des foils, ces appendices ayant littéralement propulsé la course au large dans une nouvelle ère.

Trouver le bon équilibre
« Depuis quelques années, ces fameux foils sont devenus incontournables. Par conséquent, les structures des bateaux ont évolué, mais à présent il en est de même pour la structure de ces pièces elles-mêmes. Chaque nouvelle paire est différente de la version précédente. C’est à la fois passionnant et intéressant de chercher à améliorer constamment les systèmes. De chercher à trouver de nouvelles idées que cela concerne les formes, les matériaux ou les façons de les fabriquer », assure Romain Cachia.
Son métier évolue et, en ce sens, l’entreprise CDK Technologies a investi plus de trois millions d’euros ces trois dernières années afin de développer ses outils, en faisant notamment l’acquisition de nouveaux moyens de production (machine de découpe pour les tissus préimprégnés, machine d’usinage puis autoclave de 25mx4m) pour se différencier. « Le chantier continue de se développer régulièrement pour essayer d’avoir toujours un coup d’avance. L’effectif a aussi doublé et même si nos métiers restent artisanaux, nous mettons en place de plus en plus de règles dans nos process de fabrication pour garantir une fabrication rigoureuse et, par ricochet, un maximum de qualité », détaille le responsable du bureau d’études aujourd’hui composé d’une douzaine de personnes, soit quatre fois plus que lorsqu’il est arrivé dans l’entreprise il y a sept ans.

Trouver le bon équilibre
« Ce qui fait la force du BE de CDK Technologies, c’est d’abord les ressources humaines. Le bureau rassemble des ingénieurs de divers horizons. Certains d’entre eux ont reçu directement l’héritage du savoir-faire d’Hubert Desjoyeaux. Tous ont pour point commun d’essayer de repousser les limites toujours un peu plus loin, de trouver de nouvelles façons de faire et de nouvelles idées. On sait que dans le domaine de la course au large, la casse ou la panne techniques font partie du jeu, mais notre objectif est évidemment de les éliminer au maximum », souligne Romain Cachia dont les clients, qu’ils aient des projets de tour du monde ou des ambitions plus modestes, souhaitent un équilibre parfait entre performance et fiabilité. « C’est là notre plus gros défi. Bien doser les risques à tous les niveaux. Lorsque l’on fabrique un bateau, on a envie de le faire gagner et pour cela, il faut parvenir à mettre le curseur au bon endroit », termine Romain Cachia.

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