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ARRIVÉE RDR 2022 : Charal deuxième

Charal qui a démontré malgré sa récente mise à l’eau, ses incroyables capacités

21-11-2022

Le skipper de Charal revient sur l’intensité incroyable de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Une course qui a eu des airs de Solitaire du Figaro mais sur 11 jours ! Jérémie est plus que satisfait de cette 3e place et d’avoir amené son bateau neuf en Guadeloupe.
Photo © Vincent Olivaud #RDR2022

Jérémie Beyou : « Le résultat est au-delà de nos espérances »
Le skipper de Charal revient sur l’intensité incroyable de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Une course qui a eu des airs de Solitaire du Figaro mais sur 11 jours ! Jérémie est plus que satisfait de cette 3e place et d’avoir amené son bateau neuf en Guadeloupe.

« C’était quelque chose cette Route du Rhum ! Je ne sais plus bien quand j’ai dormi la dernière fois. J’ai essayé de dormir hier après-midi mais je n’ai pas réussi. Quand tu es trop fatigué, tu n’y arrives plus, tu es sur les nerfs. Le bateau est tellement demandant, que tu ne pas dormir, ni manger, ni ranger le bateau. Thomas (Ruyant) était super énervé ! Je l’ai vu partir, il a fait un énorme push, c’est impressionnant à voir car j’étais quand même dessus. Il arrive à partir fort, il sort une copie monstrueuse. "

Intensité de tous les instants

" Je ne pas vraiment été surpris par l’intensité de la course. Avec Charlie (Dalin) et Thomas (Ruyant), cela fait pas mal de temps qu’on se met sur la tête, mais sur des petites distances. On savait que cela allait se finir comme ça sur la Route du Rhum. Le degré d’intensité est maximal, on ne pas faire pire. Ça ressemble vraiment à La Solitaire, mais ce sont des machines qui envoient du stress. C’est super beau, c’est de la compétition à l’état pur. "

Thomas, au-dessus du lot

" Je n’ai pas été bon pendant un jour ou deux, là où Thomas a mis les gaz. Il a trouvé le bon filet dans les grains, moi, j’avais la tête dans mon bateau à trouver la bonne carbu’. Maintenant, c’est l’effet de la course, j’ai un peu de remords, je suis compétiteur. Thomas a été carrément un cran au-dessus, il n’y a pas de débat. Mon objectif était de naviguer et de l’amener de l’autre côté, le résultat est delà de nos espérances. Tout est un peu dur, parce que le bateau est neuf. Charal 1, je le connaissais sur le bout des doigts, on voit ce que fais Justine rapidement sur ce bateau. La carène, les foils, on a cherché la puissance pour aller vite. Ça envoie des bateaux encore plus violents. La pratique rejoint la théorie, il n’y a pas de surprise.
Il y a quatre ans on n’a pas duré deux jours, donc c’est une grande satisfaction. Techniquement, c’est top d’avoir le bateau ici et d’avoir tiré dessus. On a eu des grains à 35 nœuds, c’était limite avec un bateau neuf. Mais une fois que tu l’as fait tu es rassuré pour la suite. Le bateau a de l’aisance au portant dans la brise, mais la monnaie de la pièce, c’est qu’il faut trouver les petits réglages dans toutes les transitions, notamment dans le medium. J’ai hâte d’aller faire un tour du monde avec dans des conditions de vent fort au portant. "

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